Elles nous font rire : on ne devrait pas !

Lucienne et Gisèle

Poursuivons notre quête du bonheur. Les principes de base sont énumérés ICI 

Je ne suis pas les principes dans l’ordre de l’article mais dans le désordre de mon inspiration.

La mauvaise habitude que nous devrions abandonner pour être heureux est … 

… la critique. Je parle de la critique en tant qu’arme de destruction massive.

Oui mais c’est si bon ! Surtout pour nous mesdames. Cette jouissance frétillante de nous sentir supérieures en diminuant encore ceux que nous considérons déjà comme inférieures à nous !  

La critique chez les hommes se manifeste plus vite sur le ton de la rébellion et des insultes : ces enfoirés de ministres, ces p… de conducteurs du dimanche, ce gouvernement à la noix, j’en passe mais vous les reconnaîtrez.

Chez nous mesdames, la critique est incarnée par ces très chères vamps : Lucienne et Gisèle.

Nous ne mesurons pas à quel point médire des autres est nocif, tant pour nous que pour nos victimes.

Notre parole est une énergie vivante. Lorsque nous envoyons une critique acerbe, c’est comme si nous envoyions de lames de rasoir effilées sur notre cible. Même si nous ne voyons pas les conséquences de nos paroles.

Que nous apporte cette manière de se partager le jugement que nous avons sur les autres ? D’autant qu’une fois en face de ceux que nous avons critiqué, nous faisons souvent bonne figure. C’est plus fort que nous, les ragots, les rumeurs nous brûlent la langue.

Comment je me suis débarrassée de ma langue de vipère ? 

Tout comme je vous l’expliquais pour « abandonner votre besoin d’avoir toujours raison », ce sont souvent des images symboliques qui me font comprendre la portée de mes comportements.

Si vous êtes fan de ce blog, vous avez déjà lu cette histoire du jeune moine et du dindon :

Dans un monastère bouddhiste, accroché au flanc de la montagne, un jeune moine avait l’habitude de critiquer tout le monde, de répandre des racontars et de se moquer des autres.

Un jour, un vieux moine constatant cela, l’aborda et lui dit :

-         Va me chercher un dindon.

Le moinillon n’osant quand même pas manquer de respect à son aîné, alla chercher un dindon dans la basse-cour. En chemin, il se demandait : « Un dindon ? Un dindon ? Que va-t-il bien pouvoir faire avec un dindon ?! »

Après avoir couru longtemps pour l’attraper, il le présenta au vieux moine.

-         Bon, maintenant, assieds-toi là et plume-le.

-         Le plumer ? Vivant ?

-         Plume-le ! ordonna-t-il fermement.

Le moinillon s’assit et s’exécuta. Un plume après l’autre, il dénuda complètement le dindon tout en se demandant à quoi cela pourrait bien servir à part faire souffrir la pauvre bête.

Quand ce fut fait, il alla le porter au vieux moine.

-         Parfait ! lui dit-il.

Le moinillon ne comprenait toujours pas.

Le vieux moine le regarda dans les yeux et lui dit :

-         Et maintenant, remets-lui ses plumes !

Cette histoire illustre bien comment nous déplumons innocemment les gentils dindons de notre entourage. Combien de rumeurs et de médisances ont blessé profondément, ont démoli une carrière, ont piétiné des âmes ?

Et elles sont sorties de notre bouche !

« Que ta parole soit impeccable » nous dit le premier accord toltèque.

« Le choix irréprochable des mots peut vous mener à la liberté personnelle, au succès et à l’abondance ; il peut éloigner la peur et la transformer en joie et en amour »
Don Miguel Ruiz

Quand je suis aux prises avec le plaisir coupable de mes vieilles habitudes, je me pose cette question : « Est-ce que c’est quelque chose que je dirais en sa présence ? ».

Mais surtout, depuis que j’ai découvert la puissance d’une ancienne technique de guérison traditionnelle, je ressens plus de plaisir à utiliser des mots d’amour que des critiques.

Je vous en parle la semaine prochaine. 

Un article pour aller plus loin : Une façon simple de changer le monde. 

Mesdames les Vamps, je vous préfère comme ceci :

 Nicole Avezard et Dominique de Lacoste

Crédits photographiques : télépremière.fr - Tom-Curtis @freedigitalphotos.net

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