Le secret du lézard pour être heureux

C'est bien ma jambe!

Je reviens de Toscane en Italie. De Sienne plus précisément.

Il y a fait magnifique, pas trop chaud, ensoleillé, le rêve quoi.

Et dès qu’il y a des pierres chaudes, il y a des lézards.

J’adore les lézards. Il suffit que je m’asseye sur une grosse pierre pour que des lézards apparaissent et viennent me mordre les doigts. J’ai donc le temps de les observer.

Voici ce que j’ai découvert à propos du bonheur en les regardant vivre :

Le lézard est rapide, vif dans ses déplacements, dans ses attaques surprises sur son déjeuner.

Et le lézard… lézarde.

C’est-à-dire qu’il se met le ventre au chaud, en plein soleil et il s’arrête. Il peut rester immobile pendant des heures si on ne vient pas le déranger.

Puis, il reprend ses activités, courant d’une cachette à l’autre.

C’est la vie du lézard heureux.

Il alterne des périodes d’activités et des périodes de repos.

Et j’ai trouvé ça très intelligent.

Surtout par rapport à ma propre manière de fonctionner qui est plutôt répandue :

• On travaille à fond la caisse toute l’année en attendant les vacances. On se dit : je me reposerai en vacances.
• On travaille à fond la caisse toute la journée en attendant la nuit. On se dit : je me reposerai quand je serai au lit.
• Bref, on travaille à fond la caisse toute sa vie en attendant la mort. On se dit comme Georges Brassens : « On a toute la mort pour se reposer ».
  

Plutôt banal, non ? Où est le problème ?

Le problème, voici comment je l’ai vécu : avant de partir en Italie, je suis allée à Cuba et là, j’ai dormi plus de 12 heures par jour. Mon énergie était juste suffisante pour aller d’un restaurant à un bar. J’ai mis ça sur le compte de la chaleur.

Puis je suis rentrée 15 jours : toutes ces choses à faire ! Courrier en retard, formations à préparer, consultations à rattraper, etc…   15 jours sur des chapeaux de roues.

Et ensuite la Toscane : j’ai tenu le coup 4 jours et crac, plus d’énergie et problèmes physiques. ¾ des vacances au lit! Enfin pas vraiment : sur un transat devant un magnifique paysage.

Vue de notre appart-hôtel

Et c’est là que j’ai pu observer les lézards.

Et c’est là que j’ai compris mon erreur.

On oublie de lézarder !

Nous ne savons vivre que dans des agendas bien serrés, des activités par-dessus de la tête. C’est devenu notre structure de base : la contrainte, le travail, les obligations.

Et quand les vacances arrivent, cette structure s’effondre… et nous aussi !

Alors, quelle est la leçon du lézard ?

Eh bien lézardons, pardi !

Accordons nous :

• dans notre mois, un week-end de vacances en dehors de chez soi
• dans notre semaine une journée (allez, une demi) sans travailler
• dans notre journée, une heure de promenade ou de sieste.

Cette année, je m’engage à m’inspirer du lézard pour pouvoir enfin pouvoir passer des merveilleuses vacances pleines d’énergie…

Lézardons, telle sera ma devise !

Crédits photographiques : Marie-Noël Damas

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