Stoppez vos fuites d'argent!

Tous les dimanches de 2013, nous profiterons que les magasins sont fermés et que nous ne savons pas dépenser notre argent pour réfléchir à la manière dont nous l’utilisons.

C’est de l’humour…. Quoique, certaines personnes s’ennuient le dimanche rien que de savoir qu’elles ne peuvent pas aller faire du shopping . Dans les magasins d’alimentation ouverts, c’est moins drôle !

Qu’avons-nous appris depuis le début de la série des aventures de Christelle sur le chemin de l’abondance ?

Que notre relation à l’argent était une affaire de croyances, d’émotions et d’énergie.

Comment se servir de cela pour dépenser moins ?

« Il y a deux moyens de devenir riche : gagnez plus … ou dépenser moins ». Ou les deux!

Je ne sais pas qui a dit ça (celui qui le sait peut mettre le nom de l’auteur en commentaire)

Dans un premier temps, nous nous intéressons à dépenser moins.

Mais au fait, à quoi dépensez-vous votre argent ? Quelle est la motivation qui vous fait sortir votre portefeuille ?

En dehors bien sûr des charges fixes. Cela vaut aussi pour l’alimentation.

Dans l’eBook « Stoppez vos fuites d’argent » écrit par Grégory Wispelaere de la BLF Académie, vous trouverez un exercice fascinant. Vous pouvez le télécharger gratuitement ICI.  (Grégory a été mon coach pendant 2 ans et c'est aussi grâce à lui que Les e-ditionsLABELVIE existent.)

Je vous explique le principe de cet exercice en deux mots.(Je vous l'avais dit que j'étais quelqu'un de pratico-pratique!)

L’idée est de noter toutes vos moindres dépenses pour découvrir les émotions et les besoins qui vous poussent à acheter compulsivement :

cette plante verte (que vous ne savez où mettre),

cette troisième paire de bottes

cet appareil à faire les pâtes qui s’ennuie dans votre armoire…

En complétant tout au long du mois le tableau proposé avec l’eBook, et grâce aux calculs automatiques intégrés, vous pourrez analyser votre manière de dépenser. Et aussi découvrir l’ensemble des croyances, émotions et pensées vous poussant à dépenser.

La conscience n’est pas le changement… mais c’est le premier pas.

La prise de conscience vous permet de mettre un petit temps d’arrêt dans lequel vous avez la possibilité de faire un vrai choix. Et non d’être emporté par votre impulsion voire compulsion d’achat. (C’est valable pour les régimes aussi)

Retrouvons Christelle :

« En faisant cet exercice, je me suis rendue compte que je dépensais beaucoup d’argent pour mes enfants déjà grands : je leur achetais un T-shirt, une écharpe, un bouquin en lien avec leur passion ; je leur donnais de l’argent pour leur sorties en dehors de leur argent de poche. Pour eux, mon portefeuille était une passoire.

Après avoir complété ce tableau, j’ai réalisé que ces dépenses avaient deux origines :

Ma culpabilité de ne pas leur consacrer beaucoup de temps : ma vie professionnelle est très prenante et plus passionnante à mes yeux que de m’occuper de leurs devoirs ou d’écouter des anecdotes d’adolescents. Constat douloureux pour mon ego, mais très vrai.

Mon impossibilité à supporter le sentiment qu’ils pourraient manquer de quelque chose : pendant sa grossesse de moi, ma maman a eu faim. Mon père avait fait faillite et les dîners étaient toujours fort maigres. C’est comme si je ressentais encore ce manque à l’intérieur de moi. Et je ne pourrais imaginer que mes enfants vivent la même chose.

En prenant conscience de ces deux points et en les travaillant, j’ai réussi à stopper les fuites de ce côté-là. »

Encore une petite histoire :

J’expliquais un jour cet exercice à une amie alors que nous étions en courses.

Elle devait passer acheter des fleurs pour une connaissance qui lui avait rendu des services et qu’elle appréciait beaucoup. Son choix se portait sur des montages assez chers.

Voici à peu près ce qui s’est dit entre nous :

- Que ressens-tu en choisissant ton bouquet pour elle ?

- J’ai envie de lui faire plaisir à la hauteur de ce qu’elle m’a aidé. C’est toujours elle qui reprend contact avec moi et je voudrais qu’elle ne puisse pas me le reprocher.

- Ok. Et qu’est-ce qui lui ferait plaisir à cette personne ?

- Que je vienne lui rendre visite parce qu’elle est souvent seule.

Conclusion ?

C’est la présence de mon amie qui était importante et non la taille et le prix du montage de fleurs et elle a pu en prendre conscience.

Elle a donc choisi une plante toute mignonne, dans un joli pot de feutrine lilas à … 5 €.

Et vous, qu’est-ce qui vous « oblige » à dépenser votre argent ?

La semaine prochaine, nous verrons comment transformer nos émotions par rapport à l’argent pour qu’il soit source de plaisir et non de tracasseries.

Crédits photographiques : Felart - Grant Cochran - Krishnan - David Castillo DominiciFreedigitalphotos.net

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