Son cartable est prêt et vous, l'êtes-vous?

Dans dix jours exactement, nos petites têtes blondes reprendront le chemin de l’école. Vous avez collé des étiquettes sur 98 marqueurs (n’est-ce pas Stéphanie), les cartables sont rangés, le matériel acheté. Ils sont prêts !

Et vous ?

Êtes-vous prêt à le soutenir pendant toute cette année scolaire ? Pendant les difficiles périodes de tests ou d’examens.

A quoi devez-vous veiller ?

Marie-Anne Gassel , auteur aux e-ditionsLABELVIE est psychopédagogue.

Elle nous donne quelques conseils pleins de bon sens. Et propose des pistes innovantes pour augmenter les chances de réussite de vos enfants.

« Il est important de veiller à un équilibre sur 3 axes : l’équilibre veille-sommeil, l’équilibre alimentaire et l’équilibre travail-loisirs 

Équilibre veille-sommeil :

• se coucher tôt,
• se réveiller tôt
• s’offrir une petite sieste lorsque c’est possible (même 20 minutes de relaxation profonde ou de sommeil permettent de bien se relaxer)

Équilibre alimentaire :

• repas équilibrés,
• en-cas composés de

o       légumes crus (carottes, fenouil, poivron, chou-fleur,…) et

o       fruits frais de saison            

o       graines germées (que vous pouvez acheter toutes prêtes mais aussi préparer vous-même pour un moindre prix et plus de variétés).

Le cerveau a aussi besoin de bonnes graisses que vous trouverez, bien sûr, dans les huiles de première pression à froid, dans l’huile de coco à utiliser comme du beurre et dans les oléagineuses : noix, noisettes, cajou, cacahuètes (mais préférables sans sel), etc.…

Votre enfant a envie d’une douceur ? Donnez-lui des mendiants (que les Flamands appellent d’ailleurs « studenten » ce qui veut dire « étudiants »), des fruits secs (figues, dattes, abricots, raisins… secs) ou un peu de chocolat noir (auquel il faudra s’habituer s’il consomme habituellement du chocolat fantaisie).

Équilibre travail-loisirs :

◦ Bouger :

Pendant cette période comme d’habitude, votre enfant a besoin de jouer, de se détendre, de bouger. Bien sûr, ce n’est pas le moment de poursuivre la pratique intensive d’un sport, mais bien de marcher, de courir, de rouler à vélo, d’aller nager, de jouer au ballon dans le jardin ou au parc du coin.

Papa, maman, accompagnez votre enfant dans ce type d’activités et profitez-en pour passer du bon temps avec lui, lui offrir du bon temps à passer avec vous et pour bouger vous-même. Vous en reviendrez tous ressourcés.

Vous pouvez aussi acheter un trampoline d’1 mètre carré et, le matin au lever ou quand il est resté immobile longtemps, invitez-le à sautiller quelques minutes. Cela réactivera la circulation sanguine et lymphatique et favorisera la connexion des deux hémisphères du cerveau.

◦ S’exprimer :

S’il pratique un art, qu’il le poursuive à moindre dose : c’est un de ses moyens d’expression et de ressourcement.

Dans tous les cas, invitez-le à prendre des petits moments de parole : ce qu’il aime, ce qu’il craint, ce qu’il souhaite, à quoi il aspire, etc.…

◦ Jouer, rire :

Jouer à des jeux de sociétés pour décompresser tout en passant un bon moment

Jouer à des jeux de plein air ; se raconter des blagues, etc.… Mais, si possible, pas à des jeux vidéos qui, à la fois, sont addictifs et fatiguent les yeux, les oreilles, le cerveau et maintiennent le corps immobile.

◦ Horaires de travail

Ça tombe sous le sens mais, bien sûr, on veille à ne pas consacrer trop de temps à toutes ces bonnes choses puisqu’il en faut un peu (quand même) pour revoir ses matières !

Alors, combien de temps ? Cela dépend d’un enfant à l’autre et ça dépend de ses méthodes de travail : efficaces ou pas ? Rapides ou pas ?

Le mieux est de se fixer un horaire tel qu’on démarre l’étude après avoir bougé physiquement et on envisage un break environ toutes les cinquante minutes. On varie le type de break.

Vous adapterez l’horaire au fur et à mesure, en fonction des besoins et réactions de l’enfant. Certains sont capables, une fois qu’ils sont lancés dans quelque chose qui les passionne, de se concentrer plus de 50 minutes.

Par contre, pour ce qui leur est plus pénible, il faudra légèrement réduire les tranches de temps. Quarante minutes intensives valent mieux que deux heures au cours desquelles la pensée vagabonde.

Le plus souvent, pour les plus grands (14, 15 ans et plus) il est possible de rester concentré 2 heures 30 d’affilée, à condition de varier la manière de travailler :

•        Faire un schéma heuristique avec dessins

•        Écrire un résumé

•        Exposer la matière à quelqu’un d’autre…

Comment pouvez-vous encore améliorer leurs chances de réussir ?

Dans l’eBook gratuit « Ce que tout parent doit savoir… », Marianne vous donne encore d’autres pistes pour y arriver.

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Crédits photographiques : imagerymajestic -renjith-krishnan freedigitalphotos.net – Bastien Gason (Cover)

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