Pourquoi il est bon de regarder le monde avec les yeux de Lysbeth

Elle arrive de Cuba, elle est sous le choc! Choc culturel: entre le socialisme à la mode Castro et le capitalisme.

Concrètement: magasins d'état vides comme le désert de Gobi et nos magasins à nous pleins comme une douzaine d'oeufs prêts à éclore!

Elle, c'est Lysbeth, notre fille cubaine.

Nous l'avons rencontrée lors d'un de nos voyages à Cuba, sa maison s'écroulait, nous nous sommes liés d'amitié.

Après 5 ans, elle débarque pour la première fois en Belgique.

Irréaliste, surréaliste: nous avions rêvé ce moment si souvent. 

Qu'est-ce que ça a à voir avec le bonheur?

Laissez-moi vous expliquer...

Nous nous plaignons tellement de tout ce qui nous manque! Et nous nous plaignons aussi si souvent de notre environnement...

La visite de Lysbeth ici m'inspire deux pistes à suivre pour augmenter notre niveau de bonheur:

1. Remercier pour tout ce que nous avons.

C'est un thème récurrent aux e-ditionsLABELVIE.  Prendre conscience de ce que nous avons n'est pas destiné à nous faire culpabiliser: en aucun cas. Mais à ressentir la plénitude plutôt que le manque. 

• Notre estomac bien rempli: la vie a Cuba a augmenté et le contenu des carnets d'alimentation diminué. Si vous n'avez pas d'aide d'un parent vivant à l'extérieur du pays, il est vraiment très difficile de manger à sa faim.  Cela n'existait pas il y a quelques années.  (Avant l'effondrement de la Russie).
  
  
• Notre garde-robe débordante: Peu de magasins de vêtements à Cuba, ceux qui existent vendent à des prix comme en Europe. Pour les riches soit les chanceux qui reçoivent de l'argent de Miami (ou d'ailleurs). Heureusement, ils ne doivent pas acheter des manteaux d'hiver et des bottes!
  
  
• Notre frigo bourré: le plus souvent dans les frigos cubains, vous trouverez un peu de poulet qui dégèle et des cartons d'oeufs. Pas de lait: jamais de lait. Le lait n'est disponible dans le carnet d'alimentation que si vous avez des enfants de moins de 12 ans. Et c'est du lait en poudre. Le lait en brique est vendu dans certains magasins au prix du nôtre: un cubain gagne en moyenne 19 euros. Faites-le calcul.
  
  
• Nos armoires à vaisselle: à Cuba, il est vraiment difficile de trouver des verres par exemple. J'ignore pourquoi. Maintenant, de plus en plus de produits viennent de Chine: vous imaginez la qualité!!!  Et le prix est de nouveau comme en Europe.  Même les restaurants d'état (soit la majorité) doivent se débrouiller: il n'est pas rare que vos couverts proviennent d'Air France par exemple.  Par on ne sait quel miracle!
  
  
• Nos routes: (vous savez, celles dont nous nous plaignons sans cesse): allez faire un tour dans les campagnes cubaines ou simplement, faites la route entre l'aéroport de Varadero et La Havane!!!

Etc, etc.

2. Nous laver les yeux et y mettre du neuf:

Lysbeth n'a pas assez d'yeux pour regarder ce qui l'entoure: la nature, les gens, les lieux, l'architecture, les animaux, les restaurants, bref, que des curiosités.

La première fois que je suis rentrée de Cuba, avec des milliers de photos (oui des milliers), je me suis dit: "Et si je ragardais ma ville comme j'ai regardé La Havane?". 

Lysbeth me le rappelle aujourd'hui: "Et si je regardais le monde avec les yeux de Lysbeth?".

D'une part la plénitude, d'autre part l'émerveillement, voilà deux ingrédients indispensables pour alimenter notre sentiment d'être heureux!

Allez-vous jouer le jeu cette semaine?

N'hésitez pas de nous partager tout ça dans les commentaires...

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