Les e-ditionslabelvie
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A ce jour 7.000 vies ont été touchées.
Le reconnaissez-vous?
Le meilleur moyen pour apprendre, c’est de regarder comment ceux qui ont réussi ont fait.
« Le succès laisse des traces » dit Jack Canfield.
La semaine, dernière, Robert Kiyosaki nous livrait 5 secrets d’auteur, cette semaine, j’ai fait appel à Ernest Hemingway pour nous enseigner ses trucs d'écriture.
Oui, je sais, il est mort, et puis ? Je peux quand même faire appel aux « traces » de son passage dans le monde de la littérature.
En plus, j’ai un point commun avec Hemingway, c’est…
Cuba !
Hemingway y a vécu de 1939 à 1960. D’abord à l’Hôtel Ambos Mundos en plein centre de La Havane. Ensuite, sur les hauteurs de Cojimar, son port d’attache. Sa villa est devenue un musée ainsi que sa chambre d’hôtel.
Cette année, je suis allée y faire une petite excursion : un monument y a été érigé par ses amis les pêcheurs cubains, juste en face d’un petit fortin, à quelques pas du petit hôtel restaurant où il venait se soûler et raconter ses exploits de pêcheur d’espadon.
Voici quelques photos.
Dans le petit restaurant, trônent les photos des exploits de « Papà » comme l’ont surnommé les cubains.
Mais, ce n’est pas pour ça que je vous parle d’Hemingway.
D’ailleurs, c’est surtout lui qui va vous parler :
Il a travaillé comme journaliste au journal « The Star » à Kansas City. Il y avait écrit un résumé du style à utiliser pour ses articles. En voici le début :
« Utilisez des phrases courtes. Utilisez des premiers paragraphes courts. Utilisez de l’anglais solide. Soyez positif, pas négatif »
Il conseillait aux auteurs novices de toujours arrêter leur écriture journalière seulement s’ils savaient où commencer le lendemain matin. Cela leur évitait ainsi le syndrome de la page blanche.
« Peu importe la qualité d’une phrase ou d’une comparaison, s’il la met là où ce n’est pas absolument nécessaire et irremplaçable, il bousille son travail par égotisme. »
Dans son livre « Mort dans l’après-midi », Hemingway nous présente sa théorie de l’iceberg :
« Si un écrivain de prose en sait assez à propos de ce qu’il écrit, il peut omettre des choses qu’il sait et le lecteur, si l’auteur écrit suffisamment, aura le sentiment de ces choses aussi fort que si l’auteur les avait indiquées.
La splendeur du mouvement d’un iceberg est seulement due au huitième qui se trouve sous l’eau. Un écrivain qui omet des choses parce qu’il ne les sait pas fait des creux dans son écriture. Un auteur qui apprécie si peu le sérieux de l’écriture qu’il est anxieux que les gens voient comme il est bien éduqué, cultivé et bien élevé n’est qu’un minus »
Une petite interview* en prime :
*Interview parue dans « La revue de Paris » - 1954
Georges Plimpton : Combien de fois réécrivez-vous ?
Ernest Hemingway : Cela dépend, j’ai réécrit la fin de « L’adieu aux armes », la dernière page, trente-neuf fois avant d’être satisfait.
G.P. : Pourquoi, il y avait un problème technique à cet endroit ? Qu’est-ce qui vous rendait perplexe ?
E.H. : Trouver les bons mots.
G.P. : Qui sont vos ancêtres littéraires, ceux dont vous avez appris le plus ?
E.H. : Mark Twain, Flaubert, Stendhal, Bach, Turgeniev, Tolstoi, Dostoevsky, Chekhov, Andrew Marvell, John Donne, Maupassant, the good Kipling, Thoreau, Captain Marryat, Shakespeare, Mozart, Quevedo, Dante, Virgil, Tintoretto . . . Goya, Giotto, Cezanne, Van Gogh . . .
J’y mets aussi des peintres parce que j’apprends plus des peintres comment écrire que des écrivains. Je pense que ce qu’on apprend des compositeurs et de l’étude de l’harmonie et du contrepoint est évident.
G.P. : Est-ce que le titre vous apparaît pendant que vous êtes dans le processus de créer l’histoire ?
E.H. : Non, je fais une liste de titres après avoir fini l’histoire ou parfois le livre. Au moins 100 titres. Alors, je commence à les éliminer, parfois tous.
Et vous ? Que répondez-vous à ces questions ?
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"C'est comme une oasis dans l'immense folie d'Internet"
Lysbeth (La Havane)
Commentaires
Vou continuar vendo outros sites, mas marquei seu blog nos meus favoritos.
Vou voltar em breve para ver as novidades. Muito obrigado.