Robert Kiyosaki nous livre 5 secrets de son succès d’auteur

Robert Kiyosaki

J’ai écouté dernièrement une conférence en anglais de Robert Kiyosaki : il a vendu 26.000.000 d’exemplaires de son livre « Rich dad – Poor dad » (Père riche- père pauvre).

Alors quand un auteur de cette envergure donne des conseils, on l’écoute.

Je vous ai traduit une partie de cette conférence

Il est donc invité à une conférence de son éditeur, Steve Harrison (l’éditeur de Jack Canfield) sur la manière de faire de la publicité pour un livre.

Sa femme Kim raconte :

Quand Robert a eu terminé d’écrire son livre, on en a imprimé 1000 exemplaires. Et personne n’en voulait, aucun éditeur, aucune librairie, personne.

Un de nos amis en voyant ces 1000 livres nous dit : vous devriez participer à une émission de radio pour vous faire connaître. On a donc obtenu deux trois interviews sur des radios locales. Et puis on a eu une interview sur une plus grosse radio et le présentateur a terminé l’interview en disant : « Le livre est disponible dans toutes les librairies…. Alors qu’il n’était nulle part ! « 

Et grâce à ces interviews, la firme « Barnes & Nobles » (une grosse chaîne américaines de librairies) nous a sonné pour avoir des exemplaires de notre livre : « On n’arrête pas de nous le demander, il nous le faut ! ».

Voilà comment ce livre a été propulsé en haut du palmarès des bestsellers du New York Times.

Robert Kiyosaki enchaîne :

« Je ne suis pas un auteur, j’ai échoué deux fois à l’école parce que je ne savais pas écrire. Je n’avais pas une bonne orthographe, j’ignorais tout de la ponctuation. Ca ne m’a pas empêché de vendre 26.000.000 de copies.

Mon message est le suivant : je ne suis pas un auteur, je suis un entrepreneur ; J’ai fait du business avec ce livre.

Je ne suis pas un académicien, je suis un entrepreneur.

Au départ, ce n’était qu’une brochure pour appuyer mes formations où j’essayais d’apprendre aux gens comment ils devaient investir et compter. C’est très ennuyant de faire des comptes… Donc, j’avais créé un jeu pour expliquer tout ça et ce livre était au départ la brochure explicative de ce jeu.

Deux de mes livres sont restés pendant 6 ans dans la liste des bestsellers du New York Times, ça n’était jamais arrivé avant. Et c’est arrivé parce que je suis un business man, un entrepreneur.

Est-ce que c’est clair pour vous ?

Je suis un « bestselling author » et non un « bestwriting author» (Traduisez un auteur qui vend des bestsellers et non un auteur qui écrit des succès).

Quand le livre est sorti, en 1997, j’avais des connaissances en vente marketing, sur la psychologie des acheteurs, etc.

Et le problème avec les auteurs, c’est qu’ils sont ennuyeux. Ils écrivent des livres ennuyeux. Ils ne disent rien de nouveau.

La plupart des auteurs financiers disent la même chose : « Travaillez dur, vivez en dessous de vos moyens, épargnez, investissez sur le long terme, diversifiez vos investissements… »

Donc, naturellement, j’ai trouvé ça stupide parce que ce n’est pas ce que je fais. Et pourtant je suis un homme riche.

Donc l’important, c’est d’être qui vous êtes et de vouloir dire quelque chose que personne n’a encore dit avant vous. Parce que si vous arrivez avec la même rengaine que les autres, personne n’a besoin d’acheter votre livre.

Je dois aussi vous dire une chose très importante : n’arrêtez jamais de promouvoir votre livre, n’arrêtez jamais, jamais.

Apprenez tout ce que vous pouvez sur la manière de vendre votre livre, même si vous avez un éditeur. Mes livres ont du succès parce que je continue à faire leur promotion !

On n’aurait jamais pu rester 6 ans dans la liste du New York Times sans ça. »

Il ne s’agit pas du texte intégral de la conférence mais de larges extraits.

En résumé :

1. Pas besoin d’avoir un premier prix de dictée chez Bernard Pivot
2. Ayez une idée originale ou un angle de vue original
3. Faites du business autour de votre livre
4. N’arrêtez jamais de le promouvoir
5. Continuez d’apprendre à faire parler de votre livre et de vous.

Grande leçon de quelqu’un qui sait de quoi il parle ! 

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