Je t’aime – Moi non plus

Il est parfois loin le temps où nous étions tellement bien dans notre relation de couple. Vous savez, quand on était d’accord sur tout même sans se le dire.

Nous avons pris de bien mauvaises habitudes sans nous en rendre compte.

« L'habitude nous joue des tours
Nous qui pensions que notre amour
Avait une santé de fer.
Dès que sèchera la rosée
Regarde la rouille posée
Sur la médaille et son revers » nous chantonnait Maxime le Forestier.

Une des premières causes de cette rouille dans notre relation est….

Les reproches incessants !

Les reproches n’ont jamais servi à rien.

Ils sont en fait la représentation d’une frustration mal déguisée. Et ils sont le point n°3 de notre programme vers le bonheur !

Si vous voulez le relire, c’est ICI.

Grégory Grand , auteur de « Marchez-Activez » aux e-ditionsLABELVIE, animateur du blog Virtuose2lavie  et maître en PNL (Programmation Neuro Linguistique) nous explique ceci dans sa dernière formation (eBook + vidéo):

Échanger – Captiver – Convaincre

 La formule magique pour exprimer tout ce qu’on a à dire

Elle se déroule en cinq étapes.

1ère étape : « quand tu… »

Durant une grande partie de la formation Echanger-Captiver-Convaincre, je démontre combien il est important de se placer du point de vue du « je » et là, j’utilise la formule «quand tu ». Suis-je contradictoire ? Pas vraiment. Je vous explique pourquoi.

Ici, le « tu » n’est pas celui que Jacques Salomé appelle le « tu qui tue » : le « tu » qui cherche à blâmer, accuser et enfoncer l’autre. Ici, le « tu » va vous servir à être factuel.

Car en effet, vous devez éviter de communiquer à l’autre une chose abstraite. Il est très important de rendre votre demande concrète.

Plus vous irez dans la précision et les faits, plus vous éviterez d’émettre des jugements de valeur à l’égard de l’autre. C’est-à-dire qu’après ce début de phrase « Quand tu… », vous allez chercher à citer des éléments factuels qui se produisent réellement. Vous essaierez d’être la plus précise possible.

Par exemple, vous pourriez dire :

« Quand tu arrives 20 minutes en retard comme ce matin alors que j’attends dehors et qu’il fait -2° »,

« Quand tu oublies de me rendre le dossier Hotowa dont nous avons parlé il y a deux jours »,

« Quand tu viens juste de fermer la porte et que tu me parles de façon agressive en haussant la voix et en prononçant les mots … »

Vous veillerez ensuite à immédiatement faire suivre ce début de phrase du « je » :

2e étape : « je me sens … »

C’est ici que vous allez exprimer ce que vous ressentez :

« Quand tu arrives 30 minutes en retard comme ce matin, je me sens abandonnée et délaissée : j’ai le sentiment de ne pas compter pour toi et de ne pas être respectée »

« Quand tu me rends le dossier Hotowa à 15h alors que nous avions dit 12H dernier délai, je vis de la colère et de la tristesse »

3e étape : « or, j’ai besoin… »

L’étape suivante consiste à exprimer votre besoin. La grammaire relationnelle va permettre de montrer à l’autre que l’un de nos besoins n’est pas satisfait.

Si l’on reprend l’exemple précédent :

« Quand tu arrives 30 minutes en retard comme ce matin, je me sens abandonnée et délaissée : j’ai le sentiment de ne pas compter pour toi et de ne pas être respectée…

« Or, j’ai besoin de me sentir respectée»

« Or j’ai besoin de sentir que je compte pour toi et qu’il est important pour toi d’arriver à l’heure à nos rendez-vous »

« Or, c’est important pour moi de me sentir écoutée ».

4e étape : « ce que je te propose/demande… »

L’étape numéro 4 consiste à :

-       exprimer la situation telle que vous voudriez qu’elle soit

-       à proposer quelque chose de constructif pour y parvenir

Il est toujours important lorsque vous formulez un besoin, de veiller à proposer à l’autre une façon dont il pourrait le combler.

Juste après avoir exprimé ce que vous ressentez, vous allez poursuivre en disant :

« Ce que je souhaiterais, c’est que tu me préviennes par texto dès que tu sais que tu seras en retard »

« Ce que je te demande, c’est qu’on convienne tous les deux que … »

5e étape : « Qu’en penses-tu ? »

Cette étape est importante, car c’est celle par laquelle vous proposez à l’autre de s’associer à la satisfaction de votre besoin.

Par de simples questions du style : « qu’est-ce que tu en dis ? », « qu’en penses-tu ? », etc., vous proposez de passer un contrat avec la personne en face. Si celle-ci va dans votre sens, alors vous aurez défini ensemble une nouvelle façon de fonctionner.

ATTENTION: gardez en tête que votre interlocuteur reste libre et qu’il ne sera pas nécessairement OK pour satisfaire votre besoin de la façon dont vous l’entendez.

Mais il vous proposera certainement une autre alternative. Vous lui aurez en tout cas permis d’entendre vos attentes et vous vous serez exprimée de la façon la plus franche et la plus écologique qui soit.

Ceci sans casser de vaisselle et sans donner l’impression à l’autre que toute la faute reposait sur lui et rien que sur lui.

Un petit cadeau de Saint-Valentin de la part de Grégory :

Il existe de nombreuses autres façons de parvenir à améliorer très rapidement et concrètement la façon dont vous échangez avec les autres, que ce soit votre conjoint, vos enfants ou au bureau ou dans vos relations professionnelles.

Vous les trouverez dans la formation de Grégory Echanger-Captiver-Convaincre(ebook+vidéo+bonus)

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