Les e-ditionslabelvie
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Lisez des eBooks Je demande pardon,
Écrivez VOTRE eBook je suis désolée,
merci, je t'aime
Des eBooks pour
embellir votre vie!
A ce jour 7.000 vies ont été touchées.
Dans l’article de la semaine dernière, je vous promettais des pistes pour que vous puissiez vous débarrasser de votre tendance à vous plaindre sur votre sort.
Je ne suis pas en train de dire qu’il faut nier votre souffrance, loin de là. Mais après l’avoir identifiée et reconnue, il faut lui rendre sa juste place : un récit de vie qui appartient au passé.
Comment alors, à la fois, reconnaître et se faire reconnaître dans sa souffrance ?
Nous allons travailler main dans la main avec notre inconscient : en effet, si vous avez conscience de votre comportement de plainte mais que vous n’arrivez pas à vous en débarrasser, c’est que des forces inconscientes sont à l’œuvre.
Entrer en communication avec ces 90% de notre esprit travaillant dans l’ombre, se fait au moyen du symbole, de l’image. C’est-à-dire une représentation matérielle de votre souffrance.
Quand vous évoquez ce qui vous fait souffrir :
vos émotions vous envahissent et se dispersent dans tout votre corps, dans toutes vos cellules. C’est diffus, c’est vague, c’est fluctuant, ça bouge en vous et vous fait bouger (vous pleurez, vous avez la gorge serrée, votre estomac, se noue, votre énergie baisse, votre tension augmente, votre colère aussi…. Ou votre désespoir.)
Nous allons remettre de l’ordre dans tout cela. C’est-à-dire concrétiser toutes ces souffrances pour pouvoir vous en débarrasser.
Mais auparavant, soyez sûr que vous avez pris la décision de laisser votre sac à dos sur le bord de la route et d’affronter la question : « Qui je suis sans mon malheur ? »
Après un travail thérapeutique en EFT (Emotionnal Freedom Technique) de plus d’une année, une de mes patientes se retrouvait avec les larmes aux yeux chaque fois que nous évoquions son passé. Ce n’était pas « normal ». Le travail de libération émotionnel avait été fait et validé à chaque étape.
J’entendais derrière ses paroles : « Pauvre moi ». Je lui ai alors posé la question : « Qui êtes-vous sans votre malheur ? » et elle m’a répondu : « Rien ».
A cet instant j’ai compris pourquoi elle tenait tellement à ses malheurs. Sentir sa souffrance rend bien plus vivant que de se sentir inexistant.
Je lui ai proposé cet exercice symbolique et je vous le propose à vous aussi.
Vous allez prendre des post-it de couleurs et une feuille blanche. Si vous pensez que vous avez énormément de souffrances à exposer, prenez une grande feuille et beaucoup de post-it ! Vous pouvez aussi utiliser un tableau effaçable. C’est important pour l’exercice.
Sur chaque post-it vous allez écrire quelque chose de votre passé qui vous fait encore souffrir aujourd’hui et qui vous émeut lorsque vous y pensez.
Vous le faites en pensant sincèrement : « Pauvre ….. (dites votre prénom) » qui a …. (nommez ce que vous avez vécu).
Vous pouvez aussi remplacer les mots par des images. Vous serez seul à comprendre leur signification.
Recommencez, encore et encore avec tous les évènements vous venant à l’esprit.
Jusqu’à ce que votre feuille soit remplie…. Comment, vous n’arrivez pas à la remplir ? Mais je croyais que vous étiez très malheureux….
Je vous taquine juste pour vous faire remarquer un des avantages de cette technique : vous n’avez peut-être pas autant de souffrances que vous l’imaginez. En tout cas, sur papier, cela semble moins lourd que dans votre esprit.
Ensuite, vous rendez ce tableau visible : oui, vous avez bien entendu. Affichez-le quelque part à la vue de tous. Je sens vos réticences… Pourtant, c’est ce que vous cherchez inconsciemment avec vos plaintes : qu’on reconnaisse votre souffrance. Pour ça, ne croyez-vous pas qu’il faut la montrer ?
Je vous donne un truc :
Vous pouvez mettre votre feuille dans une enveloppe et la laisser visible.
Bon, disons alors que vous le garderez quelque part où vous pouvez l’examiner chaque jour.
Puis demandez-vous : de quel post-it pouvez-vous vous débarrasser aujourd’hui ? Quelle phrase sur le tableau pouvez-vous effacer ?
Parfois, tout vous semblera ok. D’autres jours, un post-it n’aura plus aucune résonnance en vous. Il sera devenu un fait. Ce jour-là, vous pouvez le jeter, ou le brûler avec amour. Dites-lui au revoir, merci d’avoir été là. Je n’ai plus besoin de toi pour continuer le chemin.
De post-it en post-it enlevé, il vous restera une page blanche : celle de votre nouvelle vie à réécrire. Sinon, il ne vous reste que de petits espaces à gauche et à droite pour exister.
Et si vous aimez les post-it dans votre vie :
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"C'est comme une oasis dans l'immense folie d'Internet"
Lysbeth (La Havane)