Petit traité d'application d'un proverbe chinois

(Article publié pour la première fois le 2/11/2014)

Depuis ces derniers temps je suis moins présente sur le blog, vous l'avez remarqué.

C'est que j'ai ralenti le rythme. Comme il y a deux ans, mon corps me dit que j'utilise beaucoup trop d'énergie.

Je suis droguée à l'enthousiasme.

 Mais mon corps n'est pas d'accord.

Donc, il me fait souffrir: une infection qui passe de la gorge à la trachée, qui voyage de l'une à l'autre en continu depuis mai.

Des intestins qui s'enflamment et qui me font perdre 5 kg en une semaine.

Et cerise sur le gâteau, une hernie discale cervicale qui m'empêche d'utiliser facilement mon ordinateur. Là, mon insconscient a bien tapé. Comme il n'arrive pas à m'arrêter autrement, il a choisi de m'attaquer où ça fait vraiment mal: mon plaisir d'écrire. (Parce qu'avec un crayon, là, c'est tout à fait impossible)

Est-ce que tout ça m'empêche d'être heureuse?

C'est la question que je me suis posée.  

Et bien, j'ai décidé que non. Vous avez bien lu: j'ai décidé que malgré la douleur et l'inconfort physique, je continuerais à être heureuse.

Figurez-vous que ça marche!

Je vous l'avais déjà dit, mon proverbe préféré est :"Si vous voulez être heureux, eh bien.... Soyez-le". C'est sûrement un chinois qui a dit ça. Les chinois disent toujours ce genre de truc dans les livres.  

Bien sûr, je ne suis pas aux portes de la mort! Evidemment, je sais prendre des anti-douleurs quand il faut vraiment.

Il y a quelques années, je n'aurais parlé que de ma maladie, de mon état de santé, de ce que cela m'empêchait de réaliser. Elle aurait tout envahi et l'amertume, le cafard, l'impuissance, la tristesse aussi. 

Je ne suis pas que cette douleur dans mon dos, dans ma gorge.  Je les accueille et je les laisse prendre la place qu'elles veulent sans chercher à les contrôler. Et plus elles prennent de la place, moins elles font mal.  Moins je les cible, plus elles me laissent tranquille.  Et surtout, je me concentre sur les endroits de mon corps et de ma vie où elles ne sont pas.  C'est-à-dire partout ailleurs. 

Oui, je pense qu'on peut être heureux, même si on est douloureux. 

D'ailleurs, nous avons de nombreux témoignages de gens qui ont souffert dans leur corps et qui ont continué à transporter le bonheur autour d'eux. 

Ne croyez pas que je sois une sainte: j'ai commencé par pester et me révolter.  Comme ça n'arrangeait rien et que je passais de mauvaises journées à me lamenter, j'ai changé de tactique.

Et oui, j'ai passé de bonnes vacances malgré que je suis restée alitée sur la terrasse devant un magnifique paysage Toscan et un ciel bleu.

Remarquez, il faut choisir son camp.  Victime ou acteur.

Soyez heureux et ... prenez soin de vous!

PS: Là, j'ai encore des progrès à faire....

 Si vous voulez retrouver toutes mes astuces pour être heureuse,
cliquez sur l'image ci-dessous :

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