Les e-ditionslabelvie
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embellir votre vie!
A ce jour 7.000 vies ont été touchées.
Apparemment, le thème du Bonheur intéresse si je compte les nombreux commentaires que j’ai reçus à la suite de l’article de la semaine dernière.
Je vais donc rebondir sur vos réflexions.
Céline, ma fille aînée, nous rappelle un chouette truc pour activer notre muscle du bonheur : Les 5 petits bonheurs du jour.
J’en expliquais les principes dans cet article : « Atteindre le bonheur ? Facile ! Comptez jusque 5 » (lien interne : le blog > motivation > pourquoi il est important de compter jusque 5)
Vous y trouverez les coordonnées d’un groupe Facebook que Pauline, ma fille cadette, avait créé :
Ce serait bien chouette de le nourrir à nouveau…
On dirait que le bonheur est une histoire de famille….
Suzanne nous dit « Pour moi, le plus difficile c’est de ne plus faire de comparaison avec le passé, tirer un trait sur le passé et se laisser porter par le présent sans colère, sans regret, sans remords.... »
C’est vrai que c’est difficile quand le présent ne ressemble plus au joli passé que nous avons eu. Et Suzanne met directement le doigt sur la source de toute souffrance.
Quelle est cette source unique de la souffrance ?
C’est la tension qui existe en nous entre la réalité et ce que nous voudrions qui soit.
Par exemple :
Examinez la source de tous vos mécontentements, malaises, mal-être…
C’est toujours cette différence entre la réalité et notre vie imaginée qui nous fait souffrir.
Tout se résume à ça.
Et comment on fait alors pour s’en sortir ?
Là, vous allez m’en vouloir, ça sent la phrase toute faite, la théorie inapplicable : c’est presque trop facile !
La solution est « d’accepter ce qui est ».
Eckart Tolle, auteur de « Le pouvoir de l’instant présent » nous dit
« Quoi que le moment présent contienne, acceptez-le comme si vous l’aviez choisi »
La mythologie nous explique par une légende l’effet libérateur de « comme si vous l’aviez choisi ».
Il s’agit du mythe de Sisyphe :
Sisyphe avait été pris la main dans le sac à voler le feu au Dieu. Grand sport dans l’antiquité, ça de voler le feu des dieux.
Toujours est-il qu’il avait été sévèrement puni. La ligue des Droits de l’Homme serait déjà montée au créneau si ça c’était passé aujourd’hui !
Les dieux l’obligèrent à monter une énooooooooooooorme pierre jusqu’au sommet d’une montagne. Il devait ensuite la laisser retomber et recommencer. Pas rien qu’une fois, non : à perpète ! Jusqu’à la fin des temps !
Spectacle réjouissant pour les dieux : nous on a des hamsters qui tournent dans des roues, eux, ils avaient Sisyphe.
Au bout d’un moment, Sisyphe qui avait la réputation d’être un mec plutôt malin (c’était d’ailleurs pour ça qu’on l’avait envoyé voler le feu des dieux), se mit à réfléchir à une solution.
Après quelques nuits d’insomnies et quelques cailloux roulés, une idée de génie lui vint :
« Dorénavant, à partir d’aujourd’hui, c’est moi qui choisis de pousser cette pierre en haut de la montagne jusque la fin des temps ! »
Et il commença immédiatement à se réjouir d’être redevenu son propre maître.
Pfffff ! Les dieux trouvèrent ça moins comique : Sisyphe sifflotant du matin au soir, le cœur léger en roulant sa pierre. La punition n’avait plus aucun sens.
Au bout d’un temps (je n’ai pas retrouvé la date dans les archives), ils levèrent la sentence et libérèrent Sisyphe !
Je le dis souvent : on peut changer toute sa vie sans changer de vie !
Je vous propose cette semaine de tester le mythe de Sisyphe.
Décidez que c’est vous qui avez choisi tout ce qui vous arrive ! (il n’y a pas que du mauvais….)
Pour vous aider à approfondir ce concept, vous pouvez lire avec bonheur le merveilleux petit livre de Rosette Poletti : « Accepter ce qui est »
Des commentaires, des pistes, des suggestions ?
Notez les dans les commentaires.
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